Les éleveurs sont asphyxiés !
Les éleveurs de volailles, les producteurs d’œufs, ainsi que les éleveurs de lapins subissent une série de contraintes bureaucratiques et économiques nouvelles et de plus en plus de concurrence déloyale ! La coupe est pleine !
Ils en ont marre des directives qui tombent de Bruxelles entraînant de nouvelles contraintes économiques qui pèsent lourdement sur les élevages.
La révision de la directive sur les émissions industrielles (IED), avec l’abaissement des seuils, signerait un arrêt de mort pour les filières dindes et poules pondeuses.
Alors que nos élevages assument déjà les exigences de production les plus élevées et la concurrence déloyale du plus gros volume de viande d’importation (le poulet étant la viande la plus importée), la volonté de l’UE est d’accroître encore les règles extrêmement coûteuses et totalement inadaptées pesant sur nos élevages. Par exemple, on importe aujourd’hui du poulet d’Ukraine provenant de sites d’élevage de près de 2 millions de poulets, et au même moment l’UE veut abaisser les seuils de la directive IED de 40.000 à 20.000 poules pondeuses ???? On marche sur la tête !
De plus, depuis l’instauration de droit de douane à zéro pour l’Ukraine, nos filières subissent un déferlement de poulets et d’œufs ne respectant pas nos normes sanitaires, environnementales, de bien-être animal et sociales. Ces importations tirent les prix vers le bas et les éleveurs français subissent des baisses régulières de production, donc de revenus, alors que la consommation ne cesse d’augmenter au profit de l’importation. C’est une spirale infernale !
Et ce n’est pas tout ! Les négociations commerciales actuelles avec les distributeurs sont difficiles. Le chantage à l’importation pour demander des baisses de prix est insoutenable !
Les éleveurs en ont marre ! C’est inacceptable !
Nous demandons au Président de la République et au ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire de prendre des positions courageuses qui doivent se traduire en actes concret afin de défendre les éleveurs français.