Influenza aviaire : la CFA apporte tout son soutien aux éleveurs touchés et demande à l’Etat d’agir vite pour indemniser les pertes économiques
Depuis le début du mois de décembre le scénario noir auxquels doivent faire face les aviculteurs, en particulier dans les Landes, est un véritable coup de massue pour la filière palmipèdes gras déjà très fragilisée par les conséquences économiques de la Covid-19.
Les foyers d’influenza se sont multipliés ces dernières semaines, conduisant les autorités à décider la mise en œuvre d’abattages préventifs de tous les palmipèdes et des autres espèces de volailles non claustrées dans un périmètre de 3 km autour des foyers. L’impact économique et psychologique sur les éleveurs est dramatique. La CFA leur apporte tout son soutien et demande à l’Etat d’agir au plus vite pour les indemniser et prendre en charge les pertes économiques de non-production. Elle salue par ailleurs le travail réalisé par la filière sur le terrain depuis quelques semaines pour gérer la crise.
Tout doit être mis en œuvre pour endiguer la diffusion du virus
Nous devons à tout prix éviter le scénario traumatisant de l’hiver 2016/17 où un dépeuplement massif avait dû être mis en œuvre dans le Sud-Ouest. Tout doit être mise en œuvre pour endiguer la diffusion du virus. Il est urgent que l’Etat renforce ses moyens d’action sur le terrain, en collaboration avec la filière, pour agir au plus près et au plus vite.
Le nouvel épisode d’influenza aviaire que l’aviculture française traverse est dramatique et ravive des souvenirs très douloureux chez les éleveurs. Après plusieurs années d’investissements colossaux pour respecter des mesures drastiques de biosécurité, conduisant à une augmentation du coût de production, ce nouvel épisode est un coup de massue, en particulier pour la filières palmipèdes gras déjà fragilisée par les impacts de la Covid-19.
L’Etat doit indemniser les éleveurs le plus rapidement possible
La CFA apporte tout son soutien aux éleveurs touchés par la crise et fera en sorte qu’ils soient indemnisés et accompagnés le plus justement et rapidement possible. L’Etat doit accompagner les éleveurs touchés, aussi bien sur le plan psychologique, que sur le plan économique : qu’ils soient foyers, concernés par un abattage préventif ou touchés par des allongements de vide sanitaire.
Les dispositifs d’indemnisations du préjudice sanitaire et des pertes économiques dues à la non-production, mis en œuvre lors des précédentes crises doivent faire école et être réactivés pour ce nouvel épisode. L’Etat avait répondu présent, il ne doit pas en être autrement cette fois-ci, sans quoi tous les efforts consentis depuis 2 ans par les éleveurs risquent d’être réduits à néant.